Le syndrome de l'imposteur

Certains d'entre vous, en ce moment, dépassent leurs limites.

Mis à jour en 2025.

Le syndrome de l'imposteur - par Sylvie Gendreau

Le syndrome de l'imposteur par Sylvie Gendreau, le blog du Nouveau Leadership, la Nouvelle École de Créativité

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Vous êtes peut-être dans l'action ou l'apprentissage, vous êtes dans le prolongement de vous ! Vous êtes pleinement conscients et portés par le mouvement Être ➤ Devenir. Et c'est super !

Ou peut-être vous vous interrogez :

« Je ne suis pas assez doué pour faire ça ? » 
« Je ne suis pas à ma place. »
« Je n'oserais jamais faire comme lui ou comme elle. »
Est-ce que cela ressemble à ce que vous vous dites ?

Pourquoi 70 % des personnes sont concernées

Si c'est le cas, rassurez-vous, 70 % de la population se posent exactement les mêmes questions que vous.

Les manifestations les plus courantes

Malgré tout ce que vous avez réalisé, écrit, créé jusqu'à ce jour.

Chaque fois que quelqu'un regarde vos produits, vos créations (ou votre travail), vous serrez les dents en vous disant qu'il finira par découvrir que vous n'êtes pas à la hauteur.

Chaque fois que vous recevez un compliment, cela vous met mal à l'aise, vous ne croyez pas que vous le méritez.

Si vous ressentez cela, vous souffrez du syndrome de l'imposteur.

Un phénomène qui nous persuade faussement que nous ne sommes pas assez légitimes pour créer une entreprise, démarrer un projet ou être en charge de...

Au moins 70% des personnes en feront l'expérience au moins une fois dans leur vie.

Personne n'aime échouer ni se tromper, mais pour ceux qui souffrent du syndrome de l'imposteur, c'est particulièrement douloureux. 

Comment dépasser ce syndrome ?
Il faut d'abord en prendre conscience !

Ce syndrome est caractérisé par le doute de soi, un état émotionnel ressenti par un individu, souffrant d'une anxiété persistante d’être « découvert » comme une fraude en dépit d’une foule de preuves qu’il est loin d’en être une.

Les 3 profils décrits par la Dr Ellen Hendriksen

Dr Ellen Hendriksen, psychologue clinicienne, qui a un podcast sur ce thème, propose trois variantes :

Type A : « Je ne mérite pas mes succès »

Les gens n’ont pas l’impression d’avoir mérité leurs succès et, tôt ou tard, tous les autres le réaliseront. Ils peuvent avoir un mur orné de certifications, mais d’une manière ou d’une autre, leurs réalisations ne sont pas aussi valables que celles des autres détenteurs des mêmes certifications.

Type B : « C’est grâce à la chance, pas à moi »

Les personnes qui associent leurs réussites au hasard ou à la chance. Elles ont un locus de contrôle externalisé. Si vous n’avez jamais entendu parler du locus de contrôle (c'est la différence entre ceux qui ont l'impression d'avoir le contrôle sur leur vie ou non). Pour ces personnes, le succès n’est pas une conséquence de leurs actions, mais le résultat d’événements indépendants de leur volonté. C’est ce qu’on appelle un locus de contrôle d’orientation à risque externe.

Type C : « Ceux qui pensent avoir excellé parce que c’était très facile ». 

Que faire lorsque nous sommes victimes du syndrome de l'imposteur ?


1. 🚩 Une réflexion introspective et un travail sur soi peuvent être très bénéfiques pour identifier ses forces. Dans mes formations ou coaching, il y a toujours un volet sur cet aspect.

2. 🚩 Être conscient que la majorité de la population souffre exactement de la même chose que vous, mais n'en parle pas !

3. 🚩 Imiter ceux qui n'en souffrent pas... en vous répétant constamment que vous êtes compétent dans certains domaines et que vous pouvez toujours développer de nouvelles compétences (rappelez-vous la plastie du cerveau).

Les personnes qui sortent du cadre, qui n'ont pas un parcours classique, ce qui est le cas de la majorité des créateurs et des entrepreneurs sont souvent plus à risques.

Dès que vous vous passez ces petits commentaires assassins, répétez-vous exactement le contraire (comme un mantra) jusqu'au moment où vous finirez par le croire ! Chassez le syndrome comme s'il s'agissait d'une mauvaise habitude.

Vos 4 étapes pour le dépasser :

  1. Prendre conscience de vos pensées limitantes

  2. Recenser vos preuves (réalisations, retours positifs)

  3. Adopter un mantra positif et le répéter

  4. S’exposer pas à pas pour valider vos compétences

Transformer votre imposteur en allié

Utiliser votre vulnérabilité comme authenticité.

→ Créer votre image de marque personnelle pourrait vous y aider ! Vous pourrez même utiliser votre syndrome de l'imposteur pour construire une histoire plus authentique qui touchera les autres.

Raconter votre histoire pour renforcer votre marque personnelle

Mettez ces méthodes en pratique aujourd’hui même : tenez un journal de vos réussites, partagez une anecdote authentique sur vos réseaux, et observez comment votre audience se sent connectée à votre parcours.


Vous avez aimé cet article…
Recevez la lettre du Nouveau Leadership



Précédent
Précédent

La fin du CV

Suivant
Suivant

La grande question ❓