Histoire đŸ€”

La puissance du « ET »

Histoire - par Sylvie Gendreau

Histoire - par Sylvie Gendreau

J'ai commencĂ© et je termine la semaine avec Ndeye Ndiaya Ndoye.

Depuis les dĂ©buts de cette lettre matinale (plus de cinq mois maintenant), Ndeye Ndiaya Ndoye m'Ă©crit tous les jours, rĂ©flĂ©chissant comment mes contenus et notre tribu peuvent l'aider Ă  avancer et Ă  aider son pays... cette semaine, le thĂšme a stimulĂ© des rĂ©flexions profondes chez elle.

D'abord l'IDENTITÉ

« ...chez nous, on commence Ă  accepter qu'il faut avec son identitĂ© mener des actions qui peuvent "enrĂŽler" d'autres comme on dit chez les militaires.

Dans les autres cultures, on Ă©crit des rĂšgles et presque tout le monde applique.

Dans nos cultures, l'oralitĂ© l'emporte et chacun fait selon les codes de son milieu. Y'a mĂȘme des personnes qui se disent intouchables.

Avec le nouveau discours du 2 avril, le Président élu vient de promettre qu'il ne va plus laisser les populations faire selon leur volonté. Conclusion, les personnes qui défendaient la rue publique, les biens publics jubilent.

Et hier, figurez-vous, 
beaucoup de jeunes et des responsables de partis politiques sont sortis pour balayer des endroits salis et pollués.

Pour moi, c'est positif et il faut poursuivre ce genre de comportements pour revenir aux idĂ©es reçues de ma mĂšre : si tout le monde jette des dĂ©chets dans la rue, toi mets-les dans un chiffon et reviens avec Ă  la maison pour les mettre dans le seau (Ă  l'Ă©poque, y'avait pas de poubelles). Ma chĂšre maman Ă©tait domestique chez des blancs et elle avait appris beaucoup de bonnes conduites. 

On mettait des ordures dans des bassines ou des seaux. Je suis aux anges, car partout on essaye de se débrouiller pour laisser les espaces propres (voir les réseaux sociaux sénégalais de temps en temps. L'exemple du Rwanda a fait tùche d'huile).
Nos cultures et nos identitĂ©s posent parfois des problĂšmes ! »

Puis, elle nous pose une question sur l'HISTOIRE :

« Cette fin de semaine est bizarre, vous avez dit histoire, ici aussi, au lieu de parler des difficultĂ©s des populations : manque d'eau  potable, de matĂ©riels dans les hĂŽpitaux... on nous parle de publication de livres d'histoire, c'est pourquoi ? Dans mon quartier les enfants auraient dit : heulĂ© qui signifie au diable PrĂ©sident, on va chercher de quoi vivre, va lire avec tes ouailles.

C'est bien de parler d'histoire, mais quand ? »


Le parallĂšle que j'ai envie de faire...

...je crée des cours avec une intention précise : vous aider à vous épanouir, à entreprendre, à innover et à vous enrichir.

J'ai envie d'Ă©veiller votre dĂ©sir de crĂ©er, de vous dĂ©passer en rĂ©alisant des projets concrets... pourtant, je vous entraĂźne sur des sujets qui pourraient sembler, Ă  premiĂšre vue, dĂ©calĂ©s... 

...apprendre à lire, à réfléchir, à faire des liens improbables... peut aider à trouver des solutions innovantes à nos problÚmes.

Se focaliser sur un problĂšme peut nous faire oublier une forĂȘt pleine de ressources.

Pour moi, cette forĂȘt, c'est l'histoire, la mythologie, la culture, la philosophie, la pensĂ©e complexe... sans tous ces Ă©lĂ©ments, il pourra ĂȘtre beaucoup plus long de trouver des solutions pertinentes.

Parfois on veut inventer alors que la solution existe dĂ©jĂ ... SAUF qu'on ne sait pas la voir. 

Apprendre à lire, à réfléchir, à converser... permet des connections dans notre cerveau, connexions qui permettent de développer notre intelligence et notre créativité.

Le dĂ©fi ? Relier les deux...

...l'HISTOIRE et l'INNOVATION

...l'APPRENTISSAGE et le JEU

...la CRÉATION et l'ENTREPRENEURIAT

...les PROBLÈMES et la CRÉATIVITÉ

Mes doctorants travaillent sur tous ces problĂšmes : pollutions, eau potable...  (et ils sont gĂ©niaux). Parmi eux, plusieurs sont Africains (mais pas seulement)... heureusement, ils ont appris Ă  lire l'HISTOIRE...  et Ă  faire des liens.

Chaque jour, je rajeunis avec eux... parce que nous sommes convaincus que nous pouvons changer le monde.

Chaque jour, j'ai un regain d'Ă©nergie avec vous, parce que vous dĂ©cidez d'entreprendre un projet qui aura un impact positif.  

Plusieurs pensent que l'Afrique est l'avenir du monde. Je le pense aussi. J'ai confiance que les solutions qui seront inventées en Afrique pourront nous sauver plus tard...

Trop choyés, trop confortables, on s'ankylose.

Il faut aimer nos problĂšmes, ils sont notre chance pour nous surpasser et nous Ă©tonner nous-mĂȘmes.

Soyons INGÉNIEUX.

Pourquoi  ne pas commencer par 

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